Mon premier affut. Alors que je n’y connaissais pas grand chose, j’avais acquis une couverture de camouflage. J’avais décidé de m’installer au bord d’une rivière dans le but de peut-être apercevoir le Martin-pêcheur d’Europe. Il ne fallu pas plus de cinq minutes pour qu’il vienne se poster devant moi, à quelques mètres à peine. Je me souviens encore de ma joie en rentrant ce matin-là. J’ai également découvert lors de mon deuxième affut la frustration des affuts « manqués »… De manière générale, observer un animal passer à quelques pattes de soi sans qu’il ne se rende compte de notre présence est toujours un moment extraordinaire.